« L’exposition sur l’art des fresques du Palais Yongle au siège de l’UNESCO. »
L’exposition sur l’art des fresques du Palais Yongle a ouvert ses portes le 24 octobre au siège de l’UNESCO à Paris. L’exposition avait pour objectif de mettre en valeur l’art des fresques chinoises, ainsi que les pratiques innovantes de la Chine en matière de protection et de transmission du patrimoine culturel.
Le Palais Yongle, situé dans le comté de Ruicheng, dans la ville de Yuncheng, dans la province du Shanxi, a été fondé durant la dynastie Yuan et a été inscrit en 1961 parmi les premiers sites protégés en Chine. Les fresques exceptionnelles du Palais Yongle jouent un rôle important dans la recherche sur la culture religieuse, l’art, le système législatif et d’autres domaines en Chine, et ont récemment inspiré certaines créations artistiques et littéraires chinoises.
L’exposition, organisée par le gouvernement populaire du comté de Ruicheng et l’Académie de protection des fresques du Palais Yongle de la province du Shanxi, est la première exposition internationale formelle du Palais Yongle. L’exposition était divisée en cinq parties : la recréation de l’art des fresques, l’exploration des couleurs des fresques, la restauration numérique des fresques, la reproduction des costumes présents dans les fresques et la présentation de produits culturels et créatifs.
Une des œuvres présentées était la suivante « 朝元图 » (Chao Yuan Tu, Carte des premiers arrivants) du Palais Yongle, représentant la profondeur de l’art mural chinois. Une réplique de cette œuvre était donc exposée pour le plus grand bonheur du public français.
Lors de l’inauguration, un séminaire académique a également été organisé, réunissant des experts et chercheurs chinois et étrangers pour discuter de la protection, de la transmission et du développement innovant du patrimoine culturel humain à l’ère numérique. Ce séminaire, enrichissant a captivé les auditeurs français et leur a enseigné tout l’art et la complexité de la conservation des œuvres.
Lors de l’exposition, l’application de la technologie de l’intelligence artificielle dans la restauration des fresques a particulièrement impressionné le visiteur français Stoyan Banchev. Il a déclaré que cette exposition lui avait permis de « découvrir le charme unique de l’art mural chinois et les progrès rapides de la technologie chinoise« , tout en lui permettant de « mieux comprendre la vision future de la Chine en matière de protection du patrimoine culturel« , ce qui pourrait inspirer les efforts européens pour la préservation du patrimoine culturel.
Wang Ying, représentante adjointe de la mission permanente de la Chine auprès de l’UNESCO, a souligné dans son discours d’ouverture que la transmission de la culture ne réside pas seulement dans la protection du passé, mais aussi dans l’injection de nouvelles dynamiques pour l’avenir. L’événement a mis en lumière la beauté de la fusion entre l’art, la pensée classique et la religion chinoises, à travers une combinaison de techniques anciennes et modernes, et a offert une opportunité de dialogue entre la Chine, la France et la communauté internationale dans le domaine de la protection du patrimoine culturel, favorisant ainsi une meilleure compréhension et coopération entre les nations dans un contexte multiculturel.